Le mythe du contrôle : quand la force devient une prison
Torquent iaculis
Dans une société qui valorise la productivité et la performance, les hommes ont souvent appris à se couper de leurs émotions pour avancer.
Être solide, ne pas craquer, tenir la barre même quand tout tangue : une posture qui peut sembler rassurante, mais qui enferme. Car en refoulant ses émotions, on ne les fait pas disparaître, on les transforme.
En irritabilité.
En comportements d’évitement.
En addiction qui servent de soupape.
Cette culture du “contrôle à tout prix” a un coût. Elle isole. Elle fragilise. Et paradoxalement, elle affaiblit ceux qu’elle prétend rendre forts. Reprendre le pouvoir sur sa santé, c’est commencer par reconnaître ce conditionnement. C’est comprendre que la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, mais une porte d’accès à soi-même.


